histoire de france

Publié le par didier ciroux

376-511 (Ve s) Vagues de barbares sur l’empire romain.

 

 

 

  • La première, celle des Wisigoths, débute en 376 et atteint l’Aquitaine en 418.

     

  • La deuxième menée par les Vandales, les Suèves et les Alains, traverse le rhin et déferle sur la Gaule en 406. les Suèves s’installent en Espagne du nord-ouest en 409. les Vandales poussent jusqu’en Afrique, 429-468.

     

  • La dernière vague est menée par les Ostrogoths en Italie, 489-493. et les Francs de Clovis prennent la Gaule, 486-511.

     

L’empire d’Occident disparu, une multitude de royaumes restent, ou seul celui des Francs persistera.

 

 

Clovis Ier (Mérovingien), avènement en 481-482, meurt en 511. ses quatre fils se partagent le Regnum Francum, Thierry Ier, Clodomir, Chilibert Ier, et Clotaire Ier.

 

 


Empire Carolingien

 

A la fin du 7e siècle, le royaume Franc est morcelé en trois éléments : Austrasie, Neustrie et Bourgogne. Cette situation issue des différentes invasions et de l’Empire Romain, va évoluer grâce a deux bouleversements :

 

 

 

 

  • La conquête musulmane, partie d’Arabie après la mort de Mahomet en 632, atteint l’Espagne en 711, et meure à Poitiers en 732.

     

  • D’autre part, les Francs d’Austrasie tentent une unification symbolisée par le couronnement impérial de Charlemagne.

     

 

 

 

 

 

Vers 700, la région la plus vivante du royaume est l’Austrasie. La famille des Pippinides réussit à réaliser l’union des mairies des trois régions (Austrasie, Neustrie, Bourgogne) sous Pépin d’Herstal (maire d’Ausrtrasie, qui meurt en 714) tout en conservant un roi mérovingien. La royauté ne fut pas supprimée, mais les Ducs des francs ne conservèrent un roi qu’afin de pouvoir montrer de loin en loin, au peuple assemblé, un prince du sang de Clovis. On a appelé ces princes, les roi fainéants. Il y a :

 

 

 

 

Clovis III, Childebert III et Dagobert III sous Pépin d’Herstal.

 

 

 

 

Chilpéric II, et Thierry IV sous Charles Martel.

 

 

 

 

Childéric III sous Pépin le Bref.

 

 

 

 

L’œuvre de son fils Charles Martel,et de son petit fils Pépin le Bref est considérable.

 

 

 

 

Charles Martel bat les Neustriens en 717, puis en 719 à Soisson avec ses alliés Aquitains. Il laissa au Neustrien le roi fantôme Chilpéric II, mais gouverna sous son nom.

 

 

 

 

Il bat les musulmans à Poitiers en 732, et profite de cette victoire pour occuper le pays jusqu'à la Garonne. Après cette victoire, le Duc d’Aquitaine prêta serment d’obéissance.

 

 

 

 

Pépin après plusieurs campagnes triomphe du dernier prince d’Aquitaine, Waifre en 768.

Carloman (frère de Pépin),à la tête de l’Austrasie, abdique  en 747 pour devenir moine, ceci permet à son frère de réaliser l’unité, Le Regnum Francum est restauré.

Pépin hésita à détrôner le dernier roi Mérovingien Childéric III, qu’il avait du rétablir pour apaiser les révoltes (743), puis ayant acquis le consentement pontifical, il déposa Childéric et se fit élire roi à Soisson en 751. il paya l’appui pontifical en menant deux expéditions contre les Lombards d’Italie (754 et 756) créant ainsi les états pontificaux.

 

 

 

 

Il vainquit les saxons et les Bavarois,et reprit Narbonne aux Arabes (759).

 

 

A la mort de Pépin le Bref, Carloman avait reçu la partie orientale du royaume. A sa mort, son frère charlemagne en hérita, spoliant les enfants de Carloman qui furent enfermés dans un monastère.

 

 

 

 

Charlemagne est un conquérant qui chaque année réunit ses troupes, pour de nouvelles conquêtes. Au cours du 8e siècle, l’armée de fantassins francs se transforme en une cavalerie lourdement équipée, qui est redoutable.Avec elle, Charlemagne prend la capitale des Lombards, Pavie. En Espagne il échoue à l’ouest des Pyrénées ou Roland est tué par les Basques. Il réussit à l’est à prendre la marche d’Espagne (future Catalogne) à l’Islam. Vers la Germanie, il établi son controle sur l’Alémanie et la Bavière, il soumet les Saxons et atteint l’Elbe. La puissance du roi Franc est telle qu’il peut prétendre au titre impérial abandonné depuis 476 en Occident.

 

 

 

 

A cette époque, l’église doit tout aux souverains carolingiens. Ils sauvent la chrétienté face à l’Islam, la papauté face aux Lombard, et soutiennent l’évangélisation de la germanie. Mais en échange les souverains carolingien attendent beaucoup de l’Eglise. Ils exigent des contributions militaires et financières, c’est aussi la mise au service des souverains de compétences qui sont les plus éclairées du temps.

 

 

 

 

Vers 810, les Normands débutent leurs raids, sur les cotes du nord et de l’ouest, et remontent les fleuves comme la Seine et la Loire.

 

 

 

 

En 817 Louis le Pieux, seul héritier par suite de la mort de ses frères, proclame l’indivisibilité de l’Empire. Il était poussé dans cette voie par ses conseillers ecclésiastiques, déjà Etat et Eglise étaient intimement liés. Mais l’immensité de l’Empire, la diversité des peuples et des langues ainsi que leurs coutumes rendent la tache difficile. D’autant que les vassaux et les évêques, travaillent à leurs propres intérêts.

 

 

 

 

Louis le Pieux attribue le titre impérial à son fils aîné, Lothaire, mais ses frères (Pépin, Louis et Charles le Chauve) se rebellent contre leur père, dont la position s’affaiblit dangereusement.

 

 


840, la guerre des trois frères, mort de l’Empire

 

 

 

 

A la mort de Louis le Pieux (840) éclate la guerre des trois frères (Pépin étant mort) Charles et Louis s’allient contre l’aîné Lothaire. Ils prennent la capitale de l’Empire Aix-la-Chapelle et imposent à Lothaire le traité de Verdun (843, premier acte de naissance de la France, avant Verdun existe l’histoire de la Gaule des Gallo-Romain et des Francs ici débute l’histoire de France ). Ce traité reconnaît l’existence de trois royaumes complètement indépendants. La Francie occidentale attribuée à Charles, la Francie orientale qui va constituer le royaume de Germanie est attribuée a Louis et la Francie médiane (comprend les terres bordant la méditerranée et une bande de terre qui s’étant jusqu’à la mer du Nord) revient à Lothaire, territoire vite voué à la division.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le traité de Verdun la France n’a plus l’étendue de la Gaule, ses frontières s’arrêtent derrière la Saône et le Rhône. Et beaucoup de chefs veulent leur indépendance comme les Basques et les Bretons, ces derniers se joignant souvent aux Normands (Northmans).

 

 

 

 

Charles le Chauve n’était qu’un ambitieux vulgaire. Il régna 34 ans, mais n’en su rien faire.

Louis le Bègue (fils de Charles le Chauve) pour se concilier les grands, abandonna une partie des domaines qui restaient encore à la couronne, concessions que ces deux fils, Louis III et Carloman, multiplièrent. Ces deux princes régnèrent, l’un sur la Neustrie et l’autre sur l’Aquitaine et la Bourgogne.

 

 

 

 

Le Duc Boson se fit proclamer roi de Provence et ne fut pas renversé.

 

 

 

 

En 882, le célèbre Hasting se fit abandonner le comté de Chartres.

 

 

 

 

Les deux rois moururent à peu d’intervalle l’un de l’autre. Ils avaient un frère Charles le Simple mais les grands lui préférèrent un petit-fils de Louis le Pieux, Charles le Gros alors Empereur et roi de Germanie. A cette époque, les Normands font leur loi. L’Empereur avait déjà cédé la Frise , et un géant nommé Rollon prit plusieurs villes comme Rouen et marcha sur Paris(885), (déjà pillées trois fois par les Normands), rejoint par le nouveaux comte de Chartres : Hasting. Mais Paris venait d’être fortifiée, les habitants encouragés par leur évêque Cozlin et leur comte Eudes, fils de Robert le fort, résistèrent pendant 18 mois. Une première armée fut envoyée mais se débanda en raison de la mort du prince qui la dirigeait puis bien plus tard l’Empereur vient avec une nouvelle armée mais préféra acheter la retraite des Normands. Cette lâcheté ne fut pas acceptée et Charles le Gros du abdiquer, Eudes fut alors élu roi par les grands en 888.

 

 


888-898 Eudes

 

 

 

 

Eudes ne fut reconnu que par les seigneurs d’entre la Loire et la Meuse. Au delà de la Meuse régnait Arnulf, roi de Germanie, qui, en 895, fit de la Lorraine un royaume pour son fils Zwentibold, et au sud de la Loire, le duc d’Aquitaine, Rainulf, prit le titre de roi. En même temps le royaume de Provence se divise en deux :

 

 

 

 

La Bourgogne cisjurane sous Louis (fils du premier roi Boson) et la Bourgogne transjurane sous Rodolphe (un comte d’Auxerre).

 

 

 

 

La Bretagne indépendante est alors en guerre civile.

 

 

 

 

La France compte alors 5 rois, et ses hôtes habituels qui sont les Normands et les Sarrasins qui en 889 s’établirent sur les cotes de Provence.

 

 

 

 

Eudes consentit à reconnaître une sorte de droit suzerain au Carolingien Arnulf, roi de Germanie. Mais força le duc d’aquitaine à renoncer au titre de roi et à lui jurer fidélité.

 

 

 

 

Eudes du faire face à des partisans de la dynastie Carolingienne, qui mirent en avant un fils posthume de Louis le Bègue (que sa lenteur d’esprit fit surnommer Charles le Simple). Celui-ci, fut sacré roi par l’archevêque en 893. Eudes arriva devant Reims avec de telles forces, que son compétiteur s’enfuit auprès d’Arnulf. Celui-ci oubliant ses conventions avec d’Eudes, commanda aux comtes de Lotharingie de rétablir dans le royaume paternel l’homme qui était de sa lignée. Eudes pris le dessus sur Zwentibold et termina cette querelle en accordant plusieurs domaines à ses compétiteurs. Ce roi actif et brave fut malheureusement enlevé par une mort prématurée, il n’avait que quarante ans. Son frère Robert, hérita de son domaine de France, et Charles le Simple lui succéda comme roi sans opposition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Charles le Simple

 

 

 

 

En 912, Charles le Simple céda à Rollon la province qui prit le nom de Normandie, celle-ci fut rendue florissante par une sage administration.

 

 

 

 

Sa faiblesse et ses complaisances pour ses favoris, irritèrent les grands. Ceux-ci couronnèrent en 922 Robert duc de France (frère de Eudes). Une bataille eu lieu un an après entre Robert et Charles le Simple ou celui-ci fut battu, mais Robert fut tué. Raoul, duc de Bourgogne le remplaça. La Germanie fournit encore de l’aide à Charles le Simple mais ne put reconquérir la couronne (il fut prisonnier par trahison et mourut en 929).

 

 

 

 

Raoul régna encore 7 ans sans beaucoup d’éclat malgré une double expédition en Aquitaine et en Provence, d’ou il rapporta des promesses de fidélités, mais rien de plus. En 1926 il repoussa une invasion de nouveaux barbares, les Hongrois qui arrivaient de l’est. Ils furent pour la plus part repoussés par l’Allemagne. Quant aux Sarrasins ils ravagèrent la Provence ou s’y maintinrent pendant 84 ans.

 

 

 

 

 

 Hugues Capet, est élu roi contre le Carolingien, Charles, à Senlis en 987. Ainsi débute la dynastie Capétienne. Le domaine royal est alors très petit il ne comprend que quelques régions autour de Paris (Orléans, Poissy, Compiègne). La France rompait définitivement avec l’Allemagne et avec l’Empire. La couronne se trouvait réunie à un grand fief, le roi devenait l’égal des plus puissants seigneurs, de plus le Duc de Bourgogne était son frère et le Duc de Normandie son beau frère. Quelques comtes soutinrent Charles de Lorraine, mais vaincu après une guerre qui dura deux ans, il mourut l’année suivante. Durant son règne Hugues Capet ne pu rétablir son autorité sur l’Aquitaine.

 

 

Les trois premiers successeurs d’Hugues Capet occupèrent le trône 112 années ils avaient un titre bien plus que le pouvoir, ou la force. Ces princes avaient cependant suivi l’exemple des premiers Carolingiens, et s’étaient étroitement unis à l’église. Robert succédât à  Hugues Capet qui mourut en 996.

 

 

 

 

Lorsque les italiens voulurent se débarrasser de la domination Allemande par l’avènement de Conrad I, ils offrirent la couronne de leur pays à Robert. Les seigneurs de Lorraine lui proposèrent en même temps de le reconnaître comme suzerain. Robert effrayé se hâta de refuser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1562-1598 Les guerres de religion

 

 

 

 

Dans les années vingt, les premiers protestant sn’étaient que des réformateurs de l’église et peu nombreux, mais en 1550 ils représentent déjà 10% des Français. Progressivement, ils fondent une église séparée, obtenant par l’édit d’Amboise (1560), une liberté de conscience illimitée et une liberté de culte limitée.

Certains protestants décident d’enlever le jeune roi François II, afin de le soustraire à l’influence des Guises catholiques, les conspirateurs sont découverts et massacrés. S’ensuit une longue période de guerres, traités, trêves, ou les protestants ou « huguenots » gagnent des places fortes. Une république protestante se forme pas toujours acceptée.

Dans une période ou le pouvoir royal est faible, car sous la régence d’une femme (Catherine de Médicis), et étrangère de surcroît (originaire de Florence) Les Guises rivalisèrent contre les Bourbons protestants, pour tenter de s’emparer de la couronne. Les uns firent appel à l’Espagne tandis que les autres firent appel à l’Angleterre.

 

 

 

Les catholiques, estimant que le roi ne soutient pas suffisamment leur cause, s’organisent en sainte ligue, ou Henri de Guise cherche à manipuler celle-ci à des fins personnelles.

Entre union Calviniste et saint ligue se forme un parti de modérés qui jugent que le roi devrait se trouver au-dessus des partis, il est soutenu par le dernier fils d’Henri II, François Duc d’Alençon. Un équilibre se forme entre ces partis ou chacun règne sur ça zone de contrôle, jusqu'à la mort de François d’Alençon qui entraîne la guerre des trois Henri.

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La guerre de religion, se double d’une guerre politique, Henri n’ayant pas d’enfants et peu de chance d’en avoir, son frère étant mort, son héritier est désormais Henri de Bourbon, roi de Navarre (descendant du dernier fils de saint Louis). Henri de Guise et les catholiques refusent de voir un protestant au pouvoir et signent un traité avec l’Espagne pour éliminer le parti protestant. Henri de Guise est de plus en plus populaire. Le roi  est forcé de quitter Paris qui est majoritairement pour la Ligue. Henri III décide alors de le faire assassiner. Ce meurtre provoque de violentes réactions chez les partisans de la Ligue. Le roi, se rapproche alors d’Henri de bourbon et met le siège devant Paris, en Août 1589, Henri III est assassiné par un moine dominicain. Le roi désigne Henri de Bourbon comme successeur.

La huitième guerre dite « des trois Henri » (Henri de Navarre futur Henri IV Bourbon, Henri III Valois, Henri de Guise) voit triompher les protestants.

 Le vainqueur Henri de Navarre devient le prétendant légitime après l’assassinat d’Henri III, mais le parti des catholiques refuse de le reconnaître.

 Henri IV dut encore se battre et abjurer le protestantisme (1593) pour s’imposer. La paix était déjà rétablie et les Espagnols (qui prétendaient mettre sur le trône l’infante Isabelle, nièce d’Henri III) chassés, quand l’édit de Nantes fut signé (1598), qui accordait une tolérance aux protestants unique en Europe.

 

 

 

 

 

 

 

 


Henri IV a les qualités pour restaurer l’autorité royale, et avec l’aide de Sully qu’il nomme surintendant des finances, il réussit à redresser la situation financière du pays. Il adopte le mercantilisme (vendre plus que l’on achète à l’étranger), favorise les industries de luxes, et améliore le réseau routier maritime (ports et canal Loire Seine).

En 1608, Champlain fonde la ville de Québec  sur la rive du Saint Laurent, première ville de la nouvelle France.

 

 

 

Le 14 mai 1610, Henri IV est assassiné par Ravaillac, un catholique agissant pour son propre compte. Le redressement du pays est alors loin d’être achevé. Les protestants restent sur la défensive, tandis que la frontière du nord-est est source de problème. La menace des Habsbourg persiste malgré la division en deux branches depuis l’abdication de Charles Quint en 1556. la Franche-Conté et les Pays-Bas Espagnol sont également une menace sur cette frontière.

 

 

 

 

 


En 1610, Louis XIII n’a que 9 ans. La reine mère Marie de Médicis exerce la régence, mais sans expérience, elle laisse sa sœur et le mari de celle-ci Concini diriger le pays. En 1617, le roi avec l’aide de son ami Charles d’Albert de Luynes, décide de prendre en main les affaires du royaume. il fait exiler sa mère, et arrêter Concini. En 1624, avec l’insistance de sa mère (après une réconciliation avec celle-ci)  le roi conscient de ses limites et de la valeur de Richelieu, fait appel à celui-ci. Richelieu, s’efforce de faire obéir tous les nobles, ce qui va être à l’origine de nombreuse tentatives d’assassinats, notamment par Gaston d’Orléans frère du roi. De plus, il se soucie également de la maison d’Autriche alors dirigée par l’Empereur Ferdinand II. Après la mort de Richelieu en 1642, le roi gardera la même ligne de conduite avec l’aide de Mazarin déjà présent lors du ministère de Richelieu. Louis XIII meurt un ans après il a toutefois le temps d’organiser la régence diriger par Anne d’Autriche qui est assistée par un conseil. Sans expérience, elle s’en remet a Mazarin qui garde les même objectifs que Richelieu.

 

 

 

La France sous Mazarin

 

 

 

 

 

 

 

Louis XIV (1661-1715)

 

 

 

 

 

 

 

Dés la mort de Mazarin, en 1661, Louis XIV décide de gouverner seul sans premier ministre. Louis XIV, s’efforce de renforcer l’autorité du roi, il soumet la noblesse et s’entoure de collaborateurs fraîchement anoblis qui lui sont d’autant plus fidèles. Parmi ces hommes un se distingue, Colbert nommé général des finances jusqu’à sa mort, en 1683. le ministre arrive à assurer l’équilibre du budget, pendant la période de paix entre 1660 et 1672. mais dès la reprise de la guerre, des difficultés financières se forment et en 1715, l’état avec près de 2 milliards de livres de dette, est au bord de la banqueroute.

Colbert s’efforce de protéger ses industries en augmentant les taxes de douane, il favorise les industries exportatrices. Mais il se heurte à la concurrence des Anglais et des hollandais, de plus la bourgeoisie française  frileuse, investit peu dans les affaires industrielles ou commerciales.

 

 

 

Louis XIV s’efforce pendant son règne de maintenir ou de rétablir l’unité de foi indispensable à l’unité du royaume. Il tente donc d’éliminer le Jansénisme, en 1709 il fait disperser les religieuses de Port-Royal, et en 1713 il obtient du pape la condamnation des réflexion morales.

Il mènera également la guerre aux Protestants. sa ligne de conduite est de plus en plus dure, l’édit de Nantes est de moins en moins respecté jusqu’en 1685 ou il est définitivement révoqué. Les pasteurs doivent quitter le pays, les autres se convertissent. En 1702, un soulèvement de protestants nécessitera la mobilisation de 20000 hommes, en pleine guerre de Succession d’Espagne. En 1715, des protestants se réunissent toujours clandestinement, l’unité religieuse n’est pas réalisée.

 

 

 

 

 

 

Louis XV et Louis XVI (1715-1789)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1337-1453 (XIVes), la guerre de cent ans.
Les Valois sont à la tête d’un royaume fort de 12 à 16 millions d’habitants (vers 1338), contre 4 pour le royaume d’Angleterre, les Valois  disposent ainsi de moyens très supérieurs aux Plantagenêts. Les possessions continentales sont réduites à la Guyenne (autour de Bordeaux) et à Ponthieu (nord).
La première cause de la guerre de Cent ans est liée au mariage d’Henri II d’Angleterre avec Aliénor d’Aquitaine (Guyenne) en 1152. qui eut pour conséquence de faire des Rois d’Angleterre, les vassaux des Rois de France, dès lors les Anglais vont s’efforcer de rompre ce lien de dépendance.
La deuxième cause, est la descendance d’Edouard III d’Angleterre, qui est le petit-fils par sa mère de Philipe IV le Bel. En 1308, Isabelle de France, fille de Philippe IV le Bel, a épousé Édouard II d'Angleterre. Isabelle de France étant l’unique descendante directe de la branche des capétiens, Édouard II d'Angleterre pourrait prétendre à la couronne de France. Les Français invoquent la loi salique qui ne reconnaît pas aux femmes le droit héréditaire au trône, et préfèrent un prince Français Philippe VI. Édouard refuse son allégeance à Philippe VI en 1337 et la guerre est déclarée.
 
Le roi de France Charles IV, dit Charles IV le Bel, troisième et dernier fils de Philippe IV, dit Philippe le Bel, meure sans descendant en 1328. Sa mort met fin à la dynastie des capétiens directs. Philippe de Valois, le neveu de Philippe le Bel, monte sur le trône de France sous le nom de Philippe VI.
 
  • 1337 à 1360 les Anglais semblent triompher facilement
 
Les premiers Valois étant de mauvais politiciens et militaires, et la crise économique aidant, Edouard III d’Angleterre l’emporte progressivement, grâce à diverses alliances et l’aide des Flamands et des Bretons de Jean de Montfort.
Les campagnes d'Édouard contre les seigneurs français sont pour la plupart des succès. Edouard III bat la flotte française de Philipe VI à l’Ecluse, Il bat les Français à la bataille de Crécy en 1346, grâce à une forte armée d’archers qui détruit la cavalerie Française,  et prend Calais après un an de siège, Philipe VI avec une armée reconstituée forte de prés de cent mille hommes rebrousse chemin sans se battre devant ce siège.
 
Le prince de Galles Edouard (le prince noir) fait prisonnier Jean II le Bon prés de Poitiers en 1356, ceci contraint Charles V (fils de Jean II, il assure la régence pendant la captivité de ce dernier) à signer le traité de Brétigny-Calais, qui donne l’Aquitaine aux Plantagenêts.
 
  • 1360 à 1404 Retournement de situation en faveur des Français.
 
La révolution parisienne et l’insurrection paysanne des Jacques affaiblit d’autant la position des Valois, mais Charles V les réprime et reprend la plupart des positions anglaises.
En 1365, par le traité de Guérande, la Bretagne rentre dans la vassalité française. En 1380, les Anglais ne contrôlent plus que cinq ports : Calais, Cherbourg, Brest, Bordeaux et Bayonne.
La situation évolua peu par la suite en raison de difficultés internes, et une trêve s’établit jusqu’en 1404.
 
 
  • 1404 à 1424 Une monarchie anglo-française dirigée par les Anglais règne en France
Toutefois, la folie de Charles VI, et les dissensions entre les Bourguignons et les Armagnacs affaiblissent la France et provoquent la reprise de la guerre. En 1411, le Duc de Bourgogne Jean sans Peur s’allie avec Henri V roi d’Angleterre, et battent Charles VI à Azincourt (1415).
Le traité de Troyes est signé, et fait Henri V, roi de France et d’Angleterre. Charles VII, le dauphin refuse de reconnaître ce traité, mais se fait battre par Henri VI en 1424.
 
  • 1425 à 1453 Les Français remportent la guerre grâce à leur artillerie et à leur nombre croissant. L’idée de la Nation française s’impose.
 
L’intervention de Jeanne d’Arc fut décisive, elle lève le siège d’Orléans et permet le sacre de Charles VII à Reims (1429). Malgré l’exécution de Jeanne d’Arc a Rouen (1431) la France ne perd plus l’avantage. Le Duc de Bourgogne Philipe III le Bon, s’allia à la France, traité d’Arras (1435), et reprend toutes les terres perdues (la Normandie 1449-1450, la Guyenne 1450-1453), à l’exception de Calais.
Le traité définitif ne fut signé qu’en 1475, entre Louis XI et Edouard IV.
 
 

 

 

 

Philippe II Auguste, triple la superficie du domaine royal et affirme la puissance capétienne. Il affaiblit la position des plantagenêts à l’intérieur du royaume de France. Malgré quelques défaites infligées par Richard Cœur de Lion (qui meurt en 1199), Philippe II Auguste brise la coalition anglo-germano-flamande de 1214 ou Jean sans terre et Otton IV son vaincus. Louis VIII le Lion lui succède.

 

 

 

 

 

 

 

 

Premières croisades, XIe -XIIe s

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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